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n’a pas besoin d’être très net
toutes les couches superposées
doigts enroulés autour d’index – jusqu’à the end
sable qui passe au travers – hurlements
plume encrier tache violette – l et s alignés
craie tube & brosse, fourchette, l’éponge traînée, spatule/ jeté, fin pinceau de maîtrise – puis s’enfuit
peau d’angelot miraculeux, douce – s’éloigne, chaque pas à mesure suit l’autre
une joue – tienne
touches, se malaxe, l’argile – se malaxer soi-même avec
belle oh belle ma mangeuse de mort
se touche – mais rien ne fond, la pellicule je garde
pansement/pense-bête
qui dit ça continue – même flou
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« Le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre. »
Si c’est la première fois que nous partageons un vase avec Christine Jeanney, ce n’est pas la première tentative d’écriture à deux : puisque photos envoyées, plusieurs photos pour ses todo listes, puisque photos avaient permis écriture déjà et puis parution après blog, chez publie.net sous le titre Quand les passants font marche arrière, ça rembobine… Aujourd’hui, notre thème, en commun, autour de : la main, le geste, les mains, les gestes et plaisir de partager cette nouvelle tentative avec Christine Jeanney sur tentatives, justement. Bienvenue, Christine. Et merci d’accueillir mon texte Le geste en guise de parole…
Cette belle expérience de partage d’écritures et d’espaces se poursuit ce mois-ci sur les blogs listés ici.
Belles lectures…
Silence…
Flânerie Quotidienne 
la main passe, le face-à-main réfléchit, doigts de rose dit-il.
Parfois plus clairement le flou qui sous prétexte de chercher à comprendre nous renvoie à nous-mêmes en passant par le sentier des mots choisis parcimonieusement ou jetés en pâture de l’Autre à qui viendra à la pêche. Merci Christine!
Vous passez toujours sans me voir… pourrait dire une main triste et ravinée.
Ca continue, oui…