« Prendre son temps, c’est se méfier de la théorie. » (fragments d’avant la fin du monde, #29)

« Prendre son temps, c’est se méfier de la théorie. » C’est un critique littéraire qui l’écrit dans son pays de la littérature. C’est revigorant de le lire.

Nous sommes en état de choc. Télévision, radio, presse ne sont plus que des constructions idéologiques qui s’éloignent de plus en plus souvent du réel et des faits, confortant toutes sortes de superstitions néfastes. Les mots et leurs définitions sont emportés dans l’immense œil de l’ouragan médiatique et se ré-associent un peu au hasard des élucubrations des uns et des autres. Confusions.

Nous sommes en état de choc.

S’assoir près du ruisseau pour se calmer et se laisser bercer par la douce fluidité du courant.

Prendre son temps.

Les fous de la croissance infinie nous entrainent dans leurs délires de richesses et de pouvoir sans que nous puissions jamais les contredire. Il faudrait rejoindre les lisières pour s’enfoncer dans les forêts primaires mais il ne reste plus que des plantations d’arbres qui seront coupées rapidement pour nous chauffer.

Prendre son temps. Avoir froid.

Nous avons surtout froid dans le dos. Nous sommes en état de choc.

Il faudrait pouvoir se réveiller mais nous vivons masqués…

Silence / Fragments d’avant la fin du monde, #29

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