
Nous avons besoin de couleurs, de joies et de rires. En permanence. Et ne pas s’arrêter de parler de la beauté, et éventuellement, en créer. Et c’est cela le meilleur hommage que nous devons à nos dessinateurs assassinés par ces morts vivants, si jeunes et déjà morts. Eux, qui ne sourient pas, voient le monde en noir et blanc et grognent comme des cochons qu’on égorge. Mais nous, nous n’égorgeons pas. Nous préférons les rires, boire, chanter et danser. Regarder les nuages. Jouir. Voir les robes des filles s’envoler et leurs jolis visages, sourire. Les nuages, on a un peu de mal à les regarder depuis quelques jours. Mais cela reviendra. Il faut sans cesse se peindre, intérieurement, avant de vouloir peindre les autres… Tiens, je me remets une chanson de Trenet… Boum…
Silence
Bravo, c’est joliment dit !