Décor. Mot que l’on pourrait comprendre d’une autre manière ou pour être plus précis, que l’on pourrait écrire autrement. Homophonie des maux ; des corps, des mots… « Voir autrement ce qu’on nous force à voir. » Les miroirs nous renvoient tous les mots : décor. Le silence n’est plus ce qu’il était. Les images se mélangent pour voir autrement dans ce monde emmêlé de reflets, d’ombres ou de passants. Nous sommes passants. Marchons dans les rues pour lire La phrase urbaine. Qui est une suite discontinue de phrases enchevêtrées. Et défricher (c’est aussi un autre mot que l’on entend), défricher le décor de cette ville de S. où je flâne. D’avenues en rues, ruelles, impasses ; de passages discrets à de grandes allées arborées, menant vers places qui finissent toujours par me ramener vers le banc sous le ginkgo du jardin botanique. Nous avons décidé que ce banc serait le centre de notre ville, notre point zéro d’où partent toutes les routes du monde, et le point de départ de notre phrase urbaine qui s’écrit ensuite dans toute la ville, se modifiant au gré des pas des passants, des rencontres, des jours et des saisons. Décor conjugue ta présence avec la gestion de l’absence et je marche sur la langue des rues…
Silence.
Bonjour, en suivant Lucien Suel, je tombe finalement sur votre blog que j’ai mis tout de suite parmi mes liens. Je vais vous suivre dans le temps. Merci et compliments !
merci à vous et merci à Lucien pour le recui-cui comme il dit toujours ;) Bonne journée FQ