L’époque était ainsi : chacun s’achetait une rébellion à bon marché. Croyait à ceci, croyait à cela. Adhérait à ceci, adhérait à cela. Le politique était en déshérence, parti visiter les banlieues de Saturne. Pendant ce temps, la Finance, tout sourire, fleurissait, profitant de cette belle aubaine. D’inconséquents journaleux « pansaient ». Pardon, pensaient sur des valeurs zuniverselles et zéternelles : liberté, égalité, fraternité et pacte républicain. Ça ne mangeait pas de pain ! Leur donnaient l’impression d’être au coeur du débat qu’ils s’imaginaient avoir lancé. La Finance rigolait bien. D’autant que ces journaleux n’avaient pas soutenu le seul qui s’était attaqué à cette Finance à ses risques et périls. Courant clair à suivre. Tant pis… l’époque était ainsi : paraître rebelle était son nirvana.
Silence